COUCOU !!!

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mercredi 7 juillet 2010

Flash infos en direct de la "Niramayam" farm

Pour ne pas changer nous avons ete prive de telephone, d'internet depuis quelques jours...
Nous avons decide aujourd'hui de vous parler un peu de la vie quotidienne a la ferme. Rien de bien palpitant mais c'est la vie !
Point positif pour cette ferme c'est que nous avons appris a faire plein de choses par nous meme tel que du pain, de la mozzarella, de la confiture de mangue ou encore de la confiture de tomates et nous sommes meme parvenu a faire une pizza! Avec SVP une sauce tomate maison faite par Claire, c'etait delicieux et ca nous changeait de nos plats quotidiens, dommage que la degustation fut si rapide......





Nous avons eu l'occasion de tester 2 techniques de fabrication de la mozzarella, avec autant de succes! La premiere nous avait ete enseignee en France par Lucile, fromagere bio officiant a Merville, et qui vend ses produits le samedi au Preavin. La seconde provenait d'un kit de fabrication arrive tout droit des Etats-Unis (les Americains sont fous des kits : Ramesh, lorsqu'il vivait aux Etats-Unis, produisait souvent de la biere a partir de kits vendus dans le commerce. D'ailleurs, il faut qu'on vous dise qu'il ne nous croit pas lorsqu'on lui dit qu'il existe en Belgique des bieres au dela de 4,5 degres d'alcool... Qui pourrait nous expliquer comment un tel taux d'alcool est obtenu? Nous avons beaucoup de mal a trouver l'info sur Internet)
La difference entre ces deux techniques reside principalement dans le fait que Lucile utilise des bacteries (en plus de la presure), alors que les Ricains utilisent de l'acide citrique. Ils ont surement trop peur des bacteries (Ramesh, qui est tres americanise, prefere utiliser le terme "cheese culture"), voyez comment ils traitent nos camemberts et autres roqueforts!
Pas de grande difference cependant entre les deux fromages, que nous ne manqueront pas de produire une fois rentrer en France. Sachez cependant qu'on ne recupere en fromage qu'environ 10% du poids du lait, ce qui empechera sans doute Ramesh de vendre sa mozzarella, etant donne le prix relativement eleve du lait ici.

Outre le travail dans les champs, les recherches concernant la permaculture, et les experiences de cuisine, une partie de nos journees est egalement prise par les taches menageres.
Ici, pas de balais, mes des branches de palmier pour faire voler la poussiere. Bon, on avoue qu'on ne l'a fait qu'une seule fois dans notre cottage, mais quand on voit les nuages qui en resultent, on comprend pourquoi.



Nous faisons egalement notre lessive nous meme, depuis que Prakash, qui est un peu l'"homme de menage" de la ferme et a qui incombe habituellement cette tache, a craint d'etouffer sous des piles de linge sale lorsque nous sommes arrives, en plus des Argentins. Nous avons donc ete inities a l'usage tres particulier de la machine a laver.
Le principe est bien sur le meme que partout ailleurs : lavage, rincage, puis essorage. Seulement ici, il ne s'agit pas de tout bourrer dans la machine et d'attendre que ca se termine. Il faut d'abord ouvrir le robinet pour remplir (lentement) la machine, dans laquelle on introduit le linge par le haut, avec la lessive. On tourne alors la molette du minuteur, et la machine, a l'aide de petites helices provoque une sorte de maelstrom qui lave le linge. Ah, au fait, l'eau est froide, bien entendu! Il faut ensuite vidanger la machine, essorer un peu le linge a la main, puis remplir de nouveau la cuve afin de relancer un nouveau maelstrom dans le but de rincer le linge. Enfin, apres une derniere vidange, on transvase le linge dans une sorte de mini essoreuse integree a la machine, a laquelle on accede aussi par le haut. C'est pas tellement complique, mais il faut se deplacer tous les quarts d'heure pour passer d'une etape a une autre.


Pour finir, il faut bien se laver de temps en temps, meme si en voyant la couleur de l'eau, on se demande si on est vraiment plus propre apres...

2 commentaires:

  1. salut a vous deux, c'est cool d'avoir des nouvelles régulières de votre voyage.
    Je me suis motivé a déposer un commentaire sur les bières fortes (j'entends déjà les mauvaises langues...) donc apparemment ça dépend des levures que tu utilise et du nombre de fermentation (généralement 3 maxi) après j'ai lu un truc sur la brasserie qui fait la bière la plus forte du monde qui est a 32° (ça doit piquer) et eux ils ont une technique spécifique. En fait une fois la bière finie ils la font geler et comme l'eau gèle avant l'alcool ils arrivent a retirer l'eau sans faire geler l'alcool. Bon elle doit être dégueux la bière après ça mais si vous voulez vous prendre des murges indiennes (cad avec les moyens du bord) ça peut tjrs servir. Bon amusement...

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  2. "hej människor, så hur är det?"
    ha nan je me suis trompé de pays
    namaste alors
    bon sinon on ne sait toujours pas ce qu'a fait rameshe ou alors vous attendez d'être sorti de sa ferme pour dire des méchancetés sur dos ?
    moi je parie qu'il a critiqué votre travail à propos du creusage de la mare.
    continuez à faire de belles photos votre voyage/reportage est très réussi
    sinon, juste au cas où, si vous pouviez faire une photo de tigre ou d'un éléphant en train de charger ( n'ayez pas peur de vous rapprocher ).

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